Leary De Wit


À propos de moi
Je m’appelle Leary de Wit, et je suis une artiste visuelle vivant actuellement dans la douce beauté de la Suisse. Je suis née le 18 février 2002 en Israël – un lieu de contrastes profonds et de résonance ancienne, qui continue d’inspirer l’âme de mon travail. J’ai aussi vécu en Grèce, un pays qui m’a appris à embrasser la lumière, la simplicité et le rythme d’une manière totalement nouvelle. Mon parcours entre ces cultures a toujours été bien plus que géographique – il a été émotionnel, spirituel et profondément créatif.
L’art m’accompagne depuis aussi loin que je m’en souvienne – non seulement comme moyen d’expression, mais comme un langage à part entière. Je suis particulièrement attirée par la puissance des symboles et des lettres. Une grande partie de mon travail est inspirée par la langue hébraïque – ses courbes, son énergie, sa dimension mystique. Il y a, dans la racine de chaque mot hébreu, une mémoire et une signification, quelque chose d’ancien, presque sacré. J’aime explorer comment les lettres ne sont pas seulement des sons écrits, mais des formes qui portent des histoires. Mon héritage juif, avec toutes ses strates d’exil, de résilience, de rituel et de poésie, s’est discrètement mais puissamment glissé dans les textures et les nuances de mes œuvres.
Je considère ma pratique artistique comme une conversation continue – entre passé et présent, entre visible et invisible. Et comme tout dialogue profond, cela me demande souvent de sortir de ma zone de confort. Que ce soit en expérimentant de nouveaux matériaux ou en exposant dans des lieux inconnus, j’ai appris que la créativité va de pair avec le courage. C’est là que je grandis. C’est là que quelque chose de vrai commence.
Je ne crois pas que l’art doive être parfait. Pour moi, il s’agit d’être présent. Il s’agit d’écouter – mon monde intérieur, la terre que je foule, les histoires qui coulent dans mon sang – puis de répondre avec sincérité, sur toile, papier ou autre chose d’imprévu.
Je crée parce que je ne peux pas faire autrement. Parce que c’est ainsi que je comprends le monde. Parce que la beauté peut être fragile, et la vérité cachée, et parfois, tout ce que l’on peut faire, c’est suivre le fil et voir où il nous mène.
Merci d’être ici, et de permettre à mon travail de rencontrer votre regard.